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au fil des contes

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22 janvier 2009

poemes

Voici 2 poèmes écrits par Thomas quand il avait 6 ans

LES GOÛTS
Le sucre
Le sucre du gâteau attire les bobos
Mais ce que les bobos préfèrent c'est les gâteaux au berceau
Le sel
Le sel des tomates au sel attire les pâtes,
Mais ce que les pâtes préfèrent c'est les tomates aux nattes
Les vitamines
Les vitamines de la tomate attirent les nattes,
Mais ce que les nattes préfèrent c'est les tomates aux pâtes.

J'AIME MON PAPA
J'ai cinq doigts.
Un doigt me dit que j'aime mon papa.
Dans l'alphabet, les lettres qui aiment mon papa,c'est le P et le A.
Mais ce que j'aime faire à mon papa,c'est des calins et des bisous.

Voici un poeme écrit à Noël (7,5 ans)

NOEL
Les sapins sont décorés
Les boules accrochées
Et tout est illuminé.
Le père Noël va passer
Dans le ciel étoilé.

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21 janvier 2009

histoire d'une abeille

une fois, il y avait une abeille dehors. Après, elle a vu une maison, elle a toqué à la porte. Après Bigard a ouvert la porte, après l'abeille a  piqué Bigard, après l'abeille est allée dans la cuisine. Après Bigard est aussi allé dans la cuisine et il a vu une autre abeille. Après Bigard a tiré dessus l'abeille. Après bigard est allé dans le salon, après il a vu l'abeille et avant qu'elle le pique il lui a tiré dessus. Après Bigard a jeté dehors les deux abeilles.

Y a une chance sur dix pour un mec de se faire piquer par une abeille ou une guêpe . fin

19 janvier 2009

un petit mot....

En fouillant dans ma mémoire, en remontant le fil du temps, j'ai des souvenirs, des images et des souffles qui me reviennent à l'annonce du mot conte : Maman, assis sur une chaise, qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ; Papa, en se baladant en forêt, qui nous joue "loup, y es-tu ?"; Mes institutrices qui nous emmènent autour du monde avec ce canard qui voulait décrocher la lune. Bon sang, il n'y a que les canards, trop bêtes pour être des adultes, qui peuvent croire qu'on peut décrocher la lune ! Et pourtant, on a grandi avec ces histoires à dormir debout qui nous tenait réveillé. Quand le monde faisait trop de bruit, que les questions se bousculaient à l'entrée (alors qu'à l'intérieur, on n'est pas encore prêts), qu'on avait peur que tout se brise et disparaisse sans raison, alors je partais dans ce monde enchanté où je pouvais avoir le silence (si je voulais), où les questions avaient des réponses (si je voulais), où je pouvais jouer à cache-cache avec mes peurs et mes angoisses.
Quelques années plus tard et c'est moi qui raconte les histoires. C'est à mon tour maintenant. En attendant de passer la main le plus tard possible. Car avant moi, c'était mes parents, et avant, mes grands-parents, et avant, encore un avant… Il semble que le conte se perde dans la nuit des temps. Comme il se perd au plus profond de nous, en ce qu'il y a de plus terrible mais aussi de plus merveilleux en nous.

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